La recherche est avant tout un processus d’enrichissement des connaissances humaines, dans le cadre de notre développement à court et à long terme. Le chercheur, groupe ou individu, peut se trouver dans la situation de devoir participer à une décision en tant qu’expert. Il s’agit souvent de choisir entre les intérêts à court et à long terme de la recherche, de l’entreprise, voire d’un groupe parmi les chercheurs ou du corps des chercheurs.
Cinq principes de base servent de cadre à une réflexion éthique permanente soutenue par cette responsabilité. Ces cinq principes concernent à la fois le chercheur et ceux qui bénéficient des résultats, les commanditaires ou les organismes de publication.
1. La responsabilité
La connaissance et l’information étant des outils de pouvoir, le principe de responsabilité couvre un spectre très large, allant de la responsabilité personnelle à la responsabilité collective dans l’avancée des connaissances et des technologies. Le principe de responsabilité du chercheur s’applique d e plusieurs manières : envers soi-même et son entourage, envers l’humanité, envers l’ environnement et envers les générations futures.
2. La vérité
Même si la recherche de la vérité est un travail toujours inachevé, le principe de vérité est un préalable indispensable à l’activité scientifique et technique. Tout dialogue de nature scientifique ou critique – la critique d’une œuvre, par exemple – repose sur le principe de la recherche de la vérité. Le progrès des connaissances est rendu possible par l’observation critique d’un certain nombre de facettes de la réalité. Cette approche dynamique constitue un principe de base de la recherche.
3. La liberté
Le principe de la liberté de la recherche présuppose l’idéal du libre-échange et de la diffusion des connaissances. Il respecte les règles de protection des idées et de reconnaissance de la propriété intellectuelle, qui garantissent les conditions optimales du partage des connaissances. Le principe de liberté de la recherche est le moteur du progrès des connaissances et de l’innovation technologique.
4. La transparence
Ce principe couvre la non-dissimulation des problèmes de toute nature qui peuvent surgir au cours des activités de recherche ou être posés par leurs résultats. Il couvre également la reconnaissance d’a priori spécifiques et préétablis. Elle appelle au réalisme et au courage d’affronter les problèmes pour trouver les solutions adéquates. Elle inclut la reconnaissance des limites de la connaissance.
5. Précautions
En vertu du principe de précaution, reconnu par divers instruments juridiques nationaux et internationaux et par des décisions judiciaires, il n’est pas nécessaire de disposer d’un ensemble de preuves scientifiques pour agir, mais seulement d’un nombre suffisant de preuves. Le principe de précaution fait appel à la capacité d’anticipation et à l’obligation pour tous les acteurs de la recherche de fournir une information aussi complète et objective que possible. En cela, leur fonction et leur responsabilité sont essentielles pour éviter que des mesures soient prises trop tardivement.
L’exercice du principe de précaution requiert vigilance, sagesse et discipline face à ce qu’implique la diffusion des connaissances.
Conformément aux objectifs de cette charte, les activités de SAMA
Références :
www.charteetique.eu
www.charteepfl.ch